Lola
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Date d'inscription : 30/09/2006
 | Sujet: 1er Chapitre. PAGE 3  Dim 26 Aoû - 17:08 | |
| 1er Chapitre [suite]
« Ma chère Alice,
Me voilà aujourd’hui, le jour de ton mariage. Je suis si contente pour toi, ce garçon est très bien et tu auras une belle petite famille avec l’heureux évènement qui t’attend.
Même si tu ne veux pas te l’avouer, je me fais vieille et surtout faible, j’ai peur de ne pas tenir longtemps.
Sache que je te lègue la maison, ton père vieilli lui aussi, je veux qu’il reste avec vous à la maison. Tu t’en occuperas très bien.
Pour ce qui est de la maison, il y a quelques petites choses qui sont très importantes pour moi, je voudrais que tu les respectent après mon départ quelques peu précipité.
Tout d’abord, le grenier.
La porte est bloquée depuis des années, j’ai perdu la clé.
Je ne veux pas que tu essayes de l’ouvrir, ni même que tu le détruises ou que tu le changes en autre chose.
Il ne doit en aucun cas être ouvert.
Ensuite ma bibliothèque, la clé est dans mon bureau et je te prierais également de ne jamais l’ouvrir. Je sais que tu dois être un peu surprise, mais je ne peux pas te dire pourquoi.
Pour ce qui est de mon bureau, vous pouvez prendre la pièce, seul le bureau ne doit pas bouger. Ne mettez rien dedans, laissez le comme sa, ne toucher à rien.
Je t’en pris, je n’ai que ces dernières volontés à te demander.
Prend grand soin de toi et de ta petite famille.
Embrasse ton frère et n’est que pour seul souvenir de moi, une femme qui n’as vécu que pour vous protéger et pour protéger le monde.
Ta mère, Anne. »
Alice se rappeler de cette lettre. Tout comme elle se rappelait de sa réaction ce jour là.
Son mari et son père avaient voulut désobéir. Ils voulaient en effet réutiliser toutes ces pièces. Heureusement, son frère lui était venu en aide ce jour-là. Ils avaient grandis dans l’amour mais aussi dans l’autorité de leur mère. Et après tout, cela n’était bizarre que pour les autres. Elle, elle avait toujours vu sa mère comme une dame assez bizarre, excentrique et maladroite. Souvent, elle la retrouvée blessée, ayant tombé dans l’escalier, ou s’étant coupé…
Mais leur mère les avait toujours aimés, il était donc normal, même après sa mort, de continuer à lui obéir.
Ainsi était donc rester la maison.
Elle n’avait même encore jamais cherché la clé du grenier, idem pour la bibliothèque. Il n’y avait qu’une fois où cette fameuse bibliothèque avait failli être ouverte. Son fils, cherchant désespérément un dictionnaire était rentré dans le bureau et avait fouiller la pièce. Arrivée devant la fameuse vitrine dont on ne voyait des livres que leurs tranches noires sans écriture, il avait ouvert les deux portes quand elle était arrivée. Ne faisans ni une ni deux, elle avait fermé la porte et avait prévenu son fils, cette porte ne devait jamais s’ouvrir.
Elle balaya ces lignes une dernière fois avant de replier la lettre et de la ranger.
Décidément, elle avait eu une vie très mouvementée.
Elle sortit de ses rêveries en entendant la porte de l’entrée s’ouvrir. Son mari revenait de l’hôpital.
Elle se leva et allas le rejoindre, espérant entendre de bonnes nouvelles.
Elle le trouva dans le salon, la mine basse et le regard peu joyeux.
- Alors ?
Dit-elle simplement à l’attention de l’homme qui s’était assis dans un fauteuil, allumant une cigarette.
- Les poumons sont bels et bien atteint. Le médecin veut que tu viennes à l’hôpital tout de suite. | |
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